Bien qu’elles ne représentent que 31% de l’ensemble des sociétés du secteur, les activités de fabrication de fils et câbles isolés, ainsi que de matériel de distribution et de commande électrique réalisent 86% des exportations, 79% des investissements, 72% de la production et 65% de la valeur ajoutée de l’industrie électrique.
Depuis le lancement du Programme d’Electrification Rurale Généralisé (PERG) en 1995, réalisé en grande partie par des entreprises marocaines avec des produits fabriqués localement, le secteur électrique est dynamique.
Les programmes pour la résorption du déficit en matière d’habitat ont eu également un impact positif sur ce secteur, dans la mesure où les entreprises marocaines ont réussi à adapter leurs produits aux besoins des différentes couches sociales.
La Fédération nationale de l'électricité, de l'électronique et des énergies renouvelables (FENELEC) collabore avec le Ministère Délégué chargé du commerce extérieur et avec Maroc Export dans le cadre de la stratégie nationale de promotion des exportations marocaines, et participe activement aux caravanes de l’export organisées dans plusieurs pays africains. Le secteur électrique s’est résolument orienté vers l’extérieur, notamment vers le marché africain, en exportant en particulier l’expérience marocaine en matière d’électrification rurale.
La stratégie nationale dans le domaine des énergies renouvelables ouvre d’autres perspectives de développement pour le secteur (plan solaire, plan éolien, efficacité énergétique).
Principales entreprises du secteur : ABB, NEXANS, INGELEC, CEGELEC, SIMON INTERNATIONAL, OMNIUM GENERAL D’ELECTRICITE (OGE), SCHNEIDER ELECTRIC, EATON ELECTRIC
Un accompagnement adapté et des appuis ciblés sont apportés aux entreprises des écosystèmes en matière de financement, de foncier industriel et de formation.
Le Fonds de Développement Industriel (FDI), opérationnel au 1er janvier 2015, alloue 3 milliards de dirhams par an sur la période 2014-2020 aux entreprises des écosystèmes, pour leur permettre de concrétiser leurs ambitions de mise à niveau, de développement et d’internationalisation.
A cet accompagnement de l’Etat s’ajoute une offre de financement bancaire intégrée et compétitive.
Les entreprises des écosystèmes peuvent aussi :
Prévu par la Charte de l’investissement, le FPI propose la prise en charge partielle par le gouvernement de certaines dépenses liées à l’acquisition du foncier (dans la limite de 20% du coût du terrain), à l’infrastructure externe (dans la limite de 5% du montant global du programme d'investissement) et à la formation professionnelle (dans la limite de 20% du coût de cette formation).
Ces contributions peuvent être cumulées sans toutefois que la participation totale de l’Etat ne dépasse 5% du montant global du programme d’investissement ; ou lorsque le projet d’investissement est prévu dans une zone suburbaine ou rurale.
Critères d’éligibilité :
Le projet d’investissement doit répondre à au moins l’un des cinq critères suivants :
Des incitations fiscales sont prévues par l’article 123-22°-a) du Code Général des Impôts et l’article 7.1 de la loi de finances n° 12-98 pour l’année budgétaire 1998-1999 tel que modifié et complété, à savoir :
Les PME du secteur peuvent bénéficier d’un accompagnement spécifique dans le cadre des programmes développés par MAROC PME :
Une zone franche d’exportation (ZFE) est un espace déterminé du territoire dédié aux activités d’exportation à vocation industrielle et aux activités de service liées. Chaque zone franche est créée et délimitée par un décret qui fixe la nature et les activités des entreprises pouvant s’y implanter. Les ZFE opérationnelles sont situées à Tanger (Tanger Free Zone – TFZ et Tanger Automotive City – TAC), à Kénitra (Atlantic Free Zone – AFZ), à Casablanca (Midparc), à Rabat (Technopolis) et à Oujda (Technopole d’Oujda).
Pour bénéficier du statut de zone franche au titre de la loi n° 19-94, les entreprises doivent avoir obtenu l’autorisation de la commission locale des zones franches d’exportation présidée par le wali ou du gouverneur de la région et réaliser au moins 70% de leur chiffre d’affaires à l’export.
Le statut de zone franche permet la dispense du contrôle du commerce extérieur et des changes, ainsi que l’accès aux aides suivantes de l’Etat :
La formation des ressources humaines est un chantier stratégique du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020. La disponibilité et la qualité des ressources humaines conditionnent l’attractivité de la destination Maroc, et contribuent au renforcement de la productivité des entreprises et à l’amélioration de leur compétitivité.
La stratégie adoptée a pour objectif, entre autres, de répondre aux besoins en compétence des écosystèmes mis en place.
Une cartographie précise des besoins en formation – avec une quantification des besoins en ressources humaines par secteur, par profil, par région et par année a été mis en place pour permettre l’élaboration d’un plan national de formation.
Visionner la liste des besoins en formation pour les contrats de performance signés à fin mai 2017
Des Plateformes Industrielles Intégrées (P2I) généralistes et sectorielles, bénéficiant éventuellement du statut de zone franche, garantissent la disponibilité du foncier à un coût attractif, une offre immobilière et logistique complète, diversifiée et conforme aux meilleurs standards internationaux, ainsi que des services sur site et un guichet administratif unique.
Dans le cadre du PAI, le Ministère prévoit la mobilisation de 1.000 hectares pour la mise en place de Parcs Industriels Locatifs Intégrés (PIL) avec des locaux clé en main : chaque parc comprendra un guichet unique administratif, un bassin d’emplois de proximité, des services ad hoc et un dispositif de formation.