Le Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020 a introduit une approche nouvelle fondée sur la mise en place d’écosystèmes industriels. Il s’agit d’un chantier phare de la nouvelle stratégie industrielle qui vise à améliorer l’intégration sectorielle, à démultiplier les investissements et à assurer une montée en valeur du secteur industriel en favorisant l’établissement de partenariats stratégiques ciblés et mutuellement bénéfiques entre leaders industriels et TPME (Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises).
Il s’agit plus concrètement de fédérer des groupes d’entreprises autour de « locomotives » porteuses de projets d’écosystèmes. Ces locomotives peuvent être des leaders industriels nationaux, des groupements professionnels ou encore des investisseurs étrangers.
Les alliances d’entreprises qui se tissent ainsi et forment des « communautés de destin stratégique » organisées, gagnent en performance et en réactivité et contribuent à renforcer la compétitivité de filières dans leur intégralité.
Collaboration d’un genre nouveau, les écosystèmes tendent aussi à faire de l’industrie un pourvoyeur d’emplois majeur, notamment pour les jeunes, et à l’inscrire dans un cercle vertueux de progrès.
La démarche adoptée pour la mise en place d’écosystèmes se déploie en 4 étapes :
Le déploiement du chantier des écosystèmes s’opère à une cadence appréciable. L’approche a bénéficié d’emblée de l’adhésion des opérateurs nationaux qui sont immédiatement rentrés dans la logique des écosystèmes.
Le travail de structuration des filières mené durant les derniers mois, en partenariat avec les professions, a permis d’identifier celles pour lesquelles il est opportun de mettre en place des écosystèmes.
Ce travail a abouti au lancement de 7 écosystèmes dans l'automobile, 6 dans le textile , 5 dans l'aéronautique, 1 dans la filière "Poids lourd et carrosserie industrielle", 6 dans la construction, 3 dans les industries mécaniques et métallurgiques, 2 dans les industries chimiques, 3 dans le cuir, 5 dans l’offshoring , 2 dans l’industrie pharmaceutique, 7 dans l’agroalimentaire et un écosystème OCP.
D'autres écosystèmes ont été identifiés; ils seront lancés incessamment.
Des objectifs précis sont fixés aux entreprises des écosystèmes, dans le cadre de contrats de performance conclus entre les porteurs de projets d’écosystèmes et l’Etat, en terme, notamment, de création d’emplois, de valeur ajoutée et de capacités d’exportation. En contrepartie, l’Etat s’engage à apporter des soutiens appropriés et spécifiques à chaque activité « à l’égard, notamment, de la mobilisation de foncier, de la formation des ressources ou encore d’apports de financements.